dimanche 2 octobre 2011

mardi 6 juillet 2010

l'Habitat Urbain: cas Lima /////////

écrit par Juan LUJAN

Mon expérience dans le domaine de l'architecture m'oblige à parler de ma ville, Lima ; une capital, une grande mégalopole. Avec ses dix millions d'habitants, elle est une des plus grandes villes d’Amérique du sud. Capitale du Pérou, elle est encore aujourd’hui un terrain de migrations qui ont débuté en 1940. Et mon expérience comme citoyen fait que parler d'habitat est une excuse pour parler de la vie quotidienne ; parce que c’est dans cela que se trouve le vrai esprit de l’habitat ; alors je ne parlerai pas seulement d'architecture et urbanisme, je parlerai des habitudes ; de culture populaire.


Populaire est la culture et populaire dois être à mon avis ; dans le bon sens de la parole, l’esprit d’un architecte, d’un urbaniste, d’une personne qui travaille pour et par la société ; et c’est dans ce contexte populaire que je décrirai Lima qui a déjà eu plusieurs de ces qualificatifs ; certains donnés par les chercheurs, et aussi par de simples citoyens.


La grande couche, la bête disent certains, et les habitants sont comme les puces qui luttent pour y trouver une place … le jaguar disent d'autres, et nos quartiers ses taches. La vérité est que quelqu'un était la dénomination que nous employons, soyez l'horrible, soyez la sale, soyez la nue ; la chaotique ville de Lima, est la ville de dix millions d’habitants, ma ville.


La croissance de Lima est inévitable, une des causes du phénomène a été la migration interne progressive qui s'est produite vers la capitale, expliqué, dans la majorité des cas, par les décisions justes du gouvernement et des efficiences économiques dont la population est la victime. Sous la croyance de ceux qui voient des « opportunités » dans la capitale.


La migration est principalement reflétée, dans le contexte urbain, dans l'accroissement de micro-commerces, micro-entreprises, système de transport et logement, plusieurs de ceux-ci, informels. On parle donc d’un phénomène qu’est dirigé surtout par l’informalité. Une informalité qui a émergé du peuple comme réponse naturel à l’inefficacité de toute une classe politique ; sous la phrase « le peuple uni jamais sera vaincu! » ; il a trouvé des réponses dans la coopération, en établissant systèmes complexes de relation et cohabitation.


La ville de Lima donc se trouve dans une expansion constante. Une goutte de l'encrier qui est dispersée sur toute la feuille, “ le vallée dans le désert ”, celle qui efface probablement tout lui déjà avant écrit. Lima comme ville n'a pas de fin, tend à l'infini ce qui est inconnu ; peut-être existera un jour où à l'horizon on distingue seulement rien plus que ville, et l'homme colonisateur, l'homme qui soumet à la matière et la nature, se sent peut être réalisé ?


La taille de villes de plus en plus grandes faites que les limites soit presque imperceptible ; comme au Japon (127 288 419 hab.), Mexique (106 682 500 hab.), Bombay (21 347 412 hab.) et peut être prochainement Lima (10 063 144 hab.) ; l’habitat urbain ne connait pas la différentiation entre ce qu’est ville et campagne ; on doit donc, pour sortir de la ville, faire deux heures de voyage pour trouver les premiers indices de nature. Jusqu’à aujourd’hui je me souviens de la première fois que j’arrive à Mexique DF ; il n’y avait plus que ville quand je regardais par la petite fenêtre d’un avion d’Aeromexique, il n’y avait plus qu’une véritable forêt de béton.


L'homme cultivé cherche et pose des solutions (qui ne résolvent rien), développe des plans (qu'il ne réalise pas). Comme étranger au problème, ne le déchiffre pas, ne le comprend pas, alors je pense … vis-tu réellement à Lima ?, Puce qui vis entre des puces sur la bête et qui lutte aussi pour une place ici, sais-tu interpréter ?


La complexité d’une ville est un phénomène qui émerge de la conjonction de l’interrelation, l’organisation et structuration de tous les éléments qui la conforment ; elle génère la vie d’une ville ; elle le donne le souffle qu’elle a besoin ; et peut-être nous, nous la tuons un peu plus chaque jour avec notre insistance de la faire plus « saine » ; avec le esprit de éradiquer son informalité, on élimine sa complexité, sa vie.


Le comportement humain, aussi étrange que imprédictible dans quelques cas, il est spontané comme spontanée sont ses actions, son développement et son produit. Produit de cet être, est sa famille et aussi son nombre (neuf fils qui maintenir, cinq bouches qui nourrir et un amant à auquel sauvegarder). Alors nous nous trouvons avec leur spontané entraîner …


Et dans ses actions, développe identité, développe culture, il s'approprie du milieu, ce qui est réinterprété. Il sort aux cimetières avec des bières à fêter à ses morts, il danse jusqu'au lever du jour avec une chanson dans le cœur. Lutte, combat, défend son territoire. Il travaille, économise, recycle, vend, échange, étudie. Et après produire et économiser ; construire. Tellement spontané comme original, ce qui est péruvien, successivement, sans fin.


Alors il se retourne, souvent sans le savoir, dans son propre architecte. En calculant des hauteurs, organisant des espaces, orientant des circulations, définissant des détails, choisissant des matériels. En développant architecture aussi spontanée que son mode de vie ; pourquoi, cela est le logement, cela est l'ensemble qu'elles forment, celui-là sa respiration est la ville actuelle, ce qui est quotidiennement produite, à toutes heures du jour, son palpiter est constante, je la sens, comme un animal fatigué par les années, respire lentement, presqu'asphyxié …


Le logement, cellule de l'organisme, lettre du livre, sable du désert, est moulé, et nous ne pouvons pas plus faire que voir, interpréter, comprendre, étudier, pour effectuer ensuite, peut-être notre mission ?

L’habitat a devenu de plus en plus dans les secteurs informelles de la ville de Lima ; un exercice exercé par les citoyens et pas par les architectes. Malgré le résultat obtenu au niveau d’infrastructure ils ont réussi à faire une ville d’une qualité spatiale introuvable dans le secteur formel « domaines des architectes » .Pour faire la comparaison en gardant les distances, il se ressemble beaucoup au cœur des villes anciens européens, exemple pour nous de qualité spatiale et développement durable. Alors la question arrive ; c’était quoi le rôle qui exerce des architectes ; simplificateurs ou générateurs de vie ?


Une ville des caractéristiques de la ville de Lima a donc un reflet organique de coexistence, interaction ; organisation et dans plusieurs des cas de symbiose où le complexité est la protéine de tout ce grand corps que comme tout être vivant se développe et augmente sa complexité ; en grandissant, en consomment de l’énergie, en produisant des gaspillages. Dans un processus continu, la ville, se produit elle-même.


Quand je les observe je ne cesse pas de remarquer ces lignes qui sont prolongées au ciel, ces lignes qui chancellent avec le vent, ces lignes d'acier degré 60, ces lignes de logements informels installés sur les collines de la ville, qui sont comme points suspensifs de ma ville, ces lignes qui m'indiquent que cette histoire continuera …

lundi 17 mai 2010

Global Award for Sustainable Architecture : les 5 lauréats de l'édition 2010

Chaque année, le Global Award récompense 5 architectes pour leur engagement et leur pratique de l'architecture durable, en Occident comme dans les pays émergents, dans les villes développées comme au service des populations défavorisées.

Les lauréats de la quatrième session du Global Award for Sustainable Architecture sont :

- l'agence norvégienne Snøhetta (www.snoarc.no)

- l'agence australienne Troppo Architects (www.troppoarchitects.com.au)

- l'agence japonaise Junya Ishigami (www.jnyi.jp)

- l'agence colombienne Giancarlo Mazzanti (www.giancarlomazzanti.com)

- l'agence américaine Steve Baer (www.zomeworks.com)

Pour en savoir plus sur ces architectes et leurs réalisations, rendez-vous sur le site Internet :www.global-award.org

lundi 26 avril 2010

BedZED

BedZED ou Beddington Zero Energy (fossil) Development est un petit quartier, îlot résidentiel de 100 logements, construits au sud de Londrespar le cabinet d'architectes Bill Dunster.

Le projet couvre 1,7 hectares. Il comprend 2 500 m² de bureaux et de commerces, un espace communautaire, une salle de spectacles, des espaces verts publics et privés, un centre médicosocial, un complexe sportif, une crèche, un café et un restaurant ainsi qu'une unité de cogénération. C’est le premier ensemble de cette taille et à ce niveau d’efficacité énergétique à avoir été construit au Royaume-Uni, avec les principes de l’Habitat écologique et un objectif social, avec le soutien de la Fondation Peabody (ONG caritative de Londres, dédiée à l'habitat, partenaire du projet). Cette réalisation est rapidement devenue une référence.De nombreux touristes viennent la visiter.

La démarche se rapproche de celle de la Haute qualité environnementale(HQE) et des écoquartiers



Alternatives écologiques de masse 5/5
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dimanche 17 janvier 2010

L’HABITAT, L’IDENTITE ET LA DIGNITE HUMAINS


écrit par Svetla HRISTOVA

L’architecture est une discipline complexe dont le commencement selon Hegel remonte « à la cabane, habitation de l’homme et au temple comme enceinte abritant le dieu et la communauté de ses fidèles ». C’est donc dès le tout début qu’elle va poser la question de l’habitat humain, qui remonte jusqu'à nos jours, mais de plus en plus complexe. Avec le changement des époques, les sociétés changent et avec eux sa manière de se loger aussi.

Comme Marx l’a dit « l’individu n’existe pas en dehors de la société », il fait partie d’une communauté, il est soumis à un règlement, à un moral de masse, qui se reflète dans toute œuvre. Dans une certaine mesure l’individu est sacrifié au profit de la masse. Dans ce contexte le lieu de vie de chacun reste peut-être le seul endroit qui lui donne la liberté d’expression personnelle, ou les traits uniques de l’individu se gravent. Parallèlement, la liberté du choix est quand même limitée à cause de son appartenance à la société qui met en jeu la question du statut social. En une sorte le cadre de vie devient l’expression de la place que chacun occupe sur l’échelle social, comme le confirme l’existence de symboles du type de la tour de l’horloge en France qui est liée à l’expression de la noblesse du propriétaire du palais. Le problème qui se pose au moment actuel est si l’architecture peut-elle rendre à l’individu sa dignité en lui donnant la possibilité d’être bien logé toute en gardant son identité ?

A l’époque de nos ancêtres la maison était réellement l’expression matérielle de l’esprit humain. Etant donne que « l’esprit de chaque homme est si complexe que ces décisions sont toujours uniques » (Hassan Fathy), cela produisait une diversité remarquable. De nos jours cette variété tend d’être supprimer par le phénomène d’uniformisation du a la mondialisation qui touche à nos traditions. Traditions qui prennent en compte les spécificités du climat local, les matériaux disponibles sur place, les coutumes, etc. Tout cela tend à s’estomper au profit de ce qu’on appelle moderne et qui a donné lieu a l’apparition de nouvelles formes d’habitat telles que les grands ensembles qui par sa monotonie enlèvent toute sorte d’expression d’identité et dignité de ses habitant en les considérant comme une masse homogène. Devant cette image pourvue de vie, pourvue d’âme émerge la question si l’homme n’a pas perdu sa sensibilité et son habilité qu’à l’époque il détenait. Pour illustrer encore mieux ce propos je dirais que même dans un bidonville on trouve plus de qualités que dans un tel immeuble. Malgré l’état pitoyable dans lequel se trouvent ces constructions précaires, on y trouve encore cette notion de vie en communauté, de partage, qu’on n’aperçoit pas dans les grands ensembles. Le trait commun entre ces deux mode d’habita est la promiscuité qui est un des plus grand problèmes a battre car il prime l’individu de son droit d’intimité, d’isolement, de vie prive. La prochaine questionne est : est-ce qu’en voyant une architecture de qualité on arrive encore a la reconnaître ou la mémoire commune est tellement assombris qu’il faut la recréer ?

La rupture qui a crée le mouvement moderne non pas seulement dans l’architecture mais aussi dans la manière de pense a un grand impacte sur le présent et je dirais aussi sur l’avenir. Le défit qui se pose devant nous aujourd’hui est d’arriver a se souvenir de ce qui faisait de la qualité dans l’architecture traditionnelle, de son caractère qui faisait l’homme dire avec fierté « c’est ma maison ». Et ensuite d’arriver a le retranscrire dans un langage contemporain, pour redonner a l’individu son identité et sa dignité !

samedi 9 janvier 2010

CONFERENCE DE JEAN-PIERRE CROUSSE


Jean-Pierre Crousse est architecte, diplomé de Lima (Pérou ) et de Milan. Il a été enseignant à Paris-Belleville et enseigne en 5ème année d'Architecture à Lima.

mardi 5 janvier 2010

CONFERENCE DE REIULF RAMSTAD


Vendredi 8 janvier à 18h à l'Insa Strasbourg
Conférence de Reiulf Ramstad "TRANSFORMING LANDSCAPE".
organisée par le CAUE du Bas-Rhin en partenariat avec l'Ensas et l'Insa

En clôture de l'exposition "DETOURS SXB: Architecture et design le long de 18 routes touristiques de Norvège" ouverte jusqu'au 8 janvier 2010 au CAUE du Bas-Rhin.
Reiulf Ramstad, architecte à Oslo présentera sa production et notamment l’impressionnante réalisation du « chemin des Trolls » qui s’intégre dans l’exposition.
Reiulf Ramstad est architecte, diplomé de la « Facolta di Architettura, Universita di Genova » et de « l’Istituto Universitario di Architettura di Venezia » Italie, 1991. Depuis 1995, il dirige son propre bureau Reiulf Ramstad Arkitekter AS à Oslo. Il a reçu plusieurs prix importants dont le « Premio Gino Valle » à Venise, « Foundation Norsk Forms prize» et «The Norwegian Award for Design Excellence».

vendredi 1 janvier 2010

RÉFLEXIONS : LA VILLE, COMPLEXITE DE LA CITE


Patrick Fouilland

RESUME
Un système vivant résiste, souffre, vit et meure. Pour les êtres vivants, c’est à l’échelle des années, pour les villes, pour les territoires, à celui des siècles. La Ville, dans le Monde est en crise ; pas seulement La Ville régulée du Nord, pas seulement La Ville illégale du Sud.
Que nous apprend la pratique du vivant dans la conduite des affaires de la Cité, ou plutôt dans la gouvernance des territoires ? Que nous apporte, pour la gouvernance l’approche par la complexité. A partir d’une expérience polymorphe, nous mettrons en oeuvre un regard différent, un peu décalé sur La Ville, de façon à imaginer des marges de manoeuvre, des possibilités d’agir, en un mot « sortir de l’impuissance ».

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Une des agences des Nations Unies, située à Nairobi répond au doux nom de PNUEH :
« Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains », cette agence s’appelle aussi« Habitat » ; en anglais, ou parle « Human Settelments ». L’agence, c’est l’UNCHS : United Nation Center for Human Settlements. Aucune des traductions en français ne recouvre l’étendue du champ proposé par « Human Settlements ».
Parler d’établissements humains évoque le bâti, le construit, le fonctionnel, pas tellement « l’habiter ». « Habitat » est trop restrictif, trop connoté à l’acte d’habiter, pas assez à des lieux... où faire autre chose qu’habiter. Je vous propose de partir du concept de «là où les hommes s’établissent ». Les hommes s’établissent dans des communautés. Chaque communauté prend la forme urbaine, l’organisation sociale et politique adaptées aux conditions de sa survie et plus tard à son développement. Parmi ces moteurs je pense à la survie alimentaire, la protection contre unenvironnement hostile, la production de biens, la défense, la prédation des autres communautés.Quand les communautés s’établissent, se sédentarisent, elles deviennent villages et villes,structurent leurs formes physiques - les formes urbaines-, leurs régulations et leurs échanges avec leur espace rural et avec les autres communautés. Ces derniers siècles la planète-terre avait vu son espace rural occupé, partout où c’était possible, et parfois aux limites extrêmes du possible. Avant la mécanisation, un homme seul pouvait cultiver au maximum quelques milliers de m² ; avec un cheval, quelques dizaines de milliers... un berger ne pouvait pas surveiller plus de quelques dizaines de moutons, etc. Il fallait du monde pour cultiver la terre. La population de la planète était urbaine. Eh bien, cela vient de changer ; pour la première fois, dans l’histoire de l’Humanité, la majorité des êtres humains habitent dans des villes sont devenus des urbains ! C’est ce que nous disent les démographes. Le modèle paradigmatique n’est donc plus le village, mais La Ville...


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samedi 26 décembre 2009

COMPOSITION NON-COMPOSITION // JACQUES LUCAN

COMPOSITION NON-COMPOSITION
JACQUES LUCAN, architecte

Conférence du 3 décembre 2009

Intervenant
Jacques LUCAN, architecte, Professeur à L'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de la Ville et des Territoires à Marne-la-Vallée, Professeur à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne.

lundi 21 décembre 2009

L'EXPOSITION A LIEU AU CAUE DU BAS-RHIN

<< L'EXEMPLE DANOIS>> - Vers une économie privilégiant léfficience énergétique et´l'éco-énergie


document COP15 _ COPENHAGEN

L’expérience danoise montre qu’une politique énergétique volontaire et persévérante, mettant l’accent sur une meilleure efficience énergétique, permet de maintenir une croissance économique forte tout en réduisant la dépendance aux carburants fossiles et en protégeant l’environnement.

En termes de production, le Danemark est l’un des utilisateurs d’énergie les plus efficients si on le compare aux autres Etats membres de l’UE et pays de l’OCDE. Ceci vaut également pour les émissions de CO2 par rapport à la production. En dépit d’une consommation d’énergie relativement faible, le Danemark compte parmi les pays de l’UE et de l’OCDE qui réduisent le plus efficacement, de façon continue, leur dépendance énergétique et leurs émissions de CO2. A l’échelle internationale, le Danemark appartient donc à un groupe de pays se caractérisant par des intensités énergétique et CO2 relativement faibles, qu’il a su par ailleurs réduire davantage que la moyenne depuis plus de 25 ans.

Depuis 1980, l’économie danoise a connu une croissance de 78 % alors même que la consommation d’énergie restait relativement constante et que les émissions de CO2 diminuaient. Cette évolution reflète une meilleure efficience énergétique et CO2. Une majorité de pays témoignent d’améliorations sous-jacentes de leur efficience énergétique et CO2, mais l’amélioration obtenue par le Danemark est parmi les plus importantes de la zone OCDE.

Par ailleurs, la composition de la consommation d’énergie au Danemark a beaucoup changé à la suite de mesures politiques visant à promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables. Aujourd’hui, celles-ci représentent plus de 19 % de la consommation finale d’énergie du pays.1

Ceci a augmenté la sécurité de l’approvisionnement énergétique et contribué de façon importante à l’atteinte par le Danemark de ses objectifs climatiques. De 1990 à 2007, l’activité économique a progressé de plus de 45 % au Danemark alors que les émissions de CO2 diminuaient de plus de 13 % (chiffre corrigé pour tenir compte des fluctuations climatiques et de l’échange transfrontalier d’électricité).

Ce document présente la manière dont le Danemark est parvenu à maintenir sa croissance économique sans quasiment augmenter sa consommation d’énergie et en réduisant ses émissions de CO2.

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